● Le Voyage à Nantes : Du 8 août au 27 septembre 2020
Psssst ! Au fait… Nantes : Bretagne ou pas Bretagne alors ?
C’est l’une des bonnes nouvelles (enfin) de 2020; Reporté de quelques semaines, le Voyage à Nantes est maintenu et vient de publier le programme de son édition 2020 ! (A retrouver ici !)
Une bonne excuse pour se prévoir un petit city-break, bien mérité, dans la cité des ducs et se laisser surprendre à chaque coin de rue !
La culture comme investissement
Cela fait quelques années que le virage est amorcé, et les résultats se font ressentir un peu plus chaque année, Nantes s’est tournée vers un investissement massif dans les arts et la culture, pour tirer son épingle du jeu et offrir aux nantais (et gens de passage) des expériences uniques !
Réhabilitation de l’île de Nantes, rénovation du Château des ducs de Bretagne et du musée des Beaux Arts etc… En une poignée de décennies la 6ème ville française est devenue l’une des plus active culturellement parlant et attire bon nombre d’artistes, qu’ils soient amateurs ou mondialement reconnues.
Toute proportion gardée, on retrouve un peu de Berlin en Nantes. Deux municipalités éloignées des autres grandes métropoles mais résolument proches des leurs habitants, une histoire, un passé assumé digéré par les artistes et enfin, une vision de la société et un mode de vie soucieux de son environnement et des nouveaux enjeux.
Un parcours insolite…
Vivant depuis 2012, le projet du Voyage à Nantes vise à mettre en avant, offrir un autre regard sur le patrimoine et les emblèmes de la ville en se les réappropriant à travers des projets artistiques.
L’idée est de proposer un parcours à suivre (cette fameuse ligne verte qui se dessine sur le sol nantais !) au public et de le transformer en véritable terrain de jeux pour les différents artistes.
Dans ce parcours, de nombreuses œuvres sont pérennes et sont considérées, aujourd’hui, comme des monuments, des attractions à part entière. Vous n’avez, par exemple, pas pu passer à côté des Machines de l’île avec son imposant éléphant automate, le belvédère de l’Hermitage de l’artiste Tadashi Kawamata, près du jardin extraordinaire ou encore les Anneaux, le long du quai des Antilles.
Les organisateurs aiment en parler comme d’un « monument dispersé »… Une belle formule pour aussitôt saisir l’ADN du projet.
… et éphémère !
Puis, viennent se greffer, chaque été, de nouveaux ensembles, éphémères qui n’auront pas vocation à rester après le festival. C’est ici toute la poésie de ce voyage. Cette année, l’installation qui semble la plus imposante et déroutante (ATTENTION si vous ne voulez pas de spoil et garder une part de mystère pour votre découverte cet été, ne terminez pas cette phrase !) se situera place Graslin. Sur le théâtre du même nom, l’artiste Stéphane Thidet a imaginé une chute d’eau, partant du haut des colonnades jusqu’en bas des marches… Comme l’effet d’un rideau (d’eau) en référence à celui du théâtre… et ca tombe plutôt bien car rideau est justement le nom de l’oeuvre.
Pour le reste, on se donne rendez-vous en septembre pour en parler ensemble et échanger sur nos ressentis ? On fait comme ça ?